Potsdam: Universitätsverlag, 2008. — 162 pp. — ISBN: 978-3-940793-44-7
En effet, si nous avons à notre disposition pour le moyen-gallois la grammaire très sûre de Simon Evans, si la langue galloise moderne bénéficie des études de toute une pléiade de chercheurs, la longue période du vieux-gallois est en revanche restée la Cendrillon de la philologie celtique. La raison de cet état de fait est fort prosaïque: le volume et le caractère des documents. En se fondant sur les documents en vieux-gallois – des gloses et quelques brefs textes originaux de cette époque – il est impossible de présenter tout l’inventaire morphologique de la langue et par conséquent d’en décrire la syntaxe. Les mêmes problèmes entravent cependant aussi l’étude de toutes les langues celtiques continentales, et des lacunes dans les paradigmes ne sauraient constituer un obstacle insurmontable à la réalisation de grammaires du gaulois et du celtibère, du lépontique et du vieux-gallois.